L'activité physique est-elle une solution au déficit de la Sécurité Sociale ?
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| L'activité physique, un trésor à redécouvrir ! |
J'ai souhaité partager avec vous une réflexion pleine de bon sens du Docteur Thierry Bouillet (président de la CAMI Sport et Cancer) dans un document récent publié par l'INSERM que vous pouvez trouver en intégralité sur leur site internet : http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/dossiers-d-information/activite-physique. Il évoque le rôle préventif fondamental de l'activité physique bien sûr pour notre santé, mais aussi pour nos finances !
"Au lieu d'attendre d'avoir des médicaments chers qui guérissent évitons d'être malade. On va économiser des sous ! Donc si on est purement sur un projet financier c'est une URGENCE pour économiser tout de suite parce que la maladie cancéreuse si vous la faites reculer de quelques années ou si vous la faites disparaître vous faites des ECONOMIES EXTRAORDINAIRES."
On peut élargir cette réflexion à la prévention par une alimentation équilibrée et il faudra également un jour régler la problématique de l'empoisonnement personnel volontaire par la cigarette, les drogues ou encore l'alcool. Il me parait difficile de crier "fumer tue" tout en bénéficiant de milliards d'euros de taxes... La prévention doit aussi être forte pour ces pratiques à risque ou maladies (peut-on encore parler de risque quand on se rapproche de "à tous les coups on gagne !") car l'adage "mieux vaut prévenir que guérir" est particulièrement vrai pour la santé des individus et pour les finances publiques !
Alors oui bien sûr certains me diront "c'est faux ! Un fumeur rapporte à l'échelle de sa vie à l'état plus que ce qu'il ne lui coûte parce que...". Effectivement il y a une bataille de chiffres et il est très difficile d'en tirer une tendance définitive. Il apparaît dans un rapport de 2004 qu'un fumeur aurait un coût pour la société. Pour ceux qui souhaitent lire ce rapport il est ici : Coûts et bénéfices économiques des drogues.
Une piste d'action possible pour être cohérent ? Oui en voici une très simple à propos du tabac :
Oui à une augmentation progressive du tabac à la seule condition que ces augmentations financent directement la prévention auprès des jeunes et l'aide auprès des fumeurs qui souhaitent arrêter.
On sort alors d'une politique absurde qui consiste à dénoncer d'un côté et à racketter de l'autre et on affirme haut et fort une politique claire : fumer est un poison et nous allons tout faire pour vous aider à arrêter. Si vous voulez continuer, vous êtes libres. Mais à vous d'assumer totalement votre décision d'un suicide à petit feu.
