Blessure : les 4 questions à poser absolument à votre médecin
Caducée d'Asclépios symbole médical |
Ami sportif, amateur ou confirmé, il est possible que malgré toutes tes précautions et la sagesse de ton entraînement, dans le respect de ton organisme et de ton plaisir, tu ressentes un jour une douleur. Tu sais bien que la douleur est un avertisseur, un klaxon strident que l'on n'aime pas entendre mais qui est pourtant là pour nous aider. Pour nous aider à conserver un corps sain et en pleine forme. Tu sais aussi qu'il est toujours possible de passer outre ce signal. De continuer. A la seule condition d'en payer le prix (et c'est payable d'avance !). Quand tu as ce choix à faire, pose toi toujours cette question :
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Si cette question ne suffit pas continue avec celle-ci :
Combien vaut mon corps ?
Reprenons, parfois cette douleur est déjà le signe d'une blessure. Ne passez pas par la case départ allez directement chez le médecin !
Tu connais la politique de l'autruche ? Tu sais celle qui consiste à fermer les yeux pour ne pas voir la réalité qui souvent fait peur. Figure-toi qu'il a été montré que quand un incendie démarre près d'un individu, fermer les yeux ne fonctionne pas ! Incroyable non ? Et pourtant combien de sportifs, comme toi et comme moi, appliquent et toujours la politique de l'autruche ?
"ça va passer"
et ferment les yeux (antidouleur, anti-inflammatoire, ...)
"tout va bien je n'ai plus mal !"
Comme on l'a vu la politique de l'autruche n'a pas fait ses preuves et son efficacité est mise en doute. Alors on va arrêter ! Une douleur cela se respecte. Une blessure est synonyme de médecin.
Et ce n'est pas tout !
Pour que ton rendez-vous chez le médecin soit efficace, voici les 4 questions que tu dois absolument lui poser :
1. Quel est le problème qui provoque ma douleur ?
2. Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de ce problème ?
3. Comment agir sur ces causes :
3.1 Quels sont les exercices interdits ? Pour quelle durée ?
3.2 Quels sont les exercices à faire pour accélérer mon rétablissement et éviter le retour du problème ?
Là encore cher ami la logique est très simple : Tu fais du vélo tranquillement et "pchhhhhhhhhhhhhhhhhh" voilà que tu as crevé. Sûrement une épine... Tu démontes, tu poses ta rustine, tu regonfles et tu repars aussitôt. Et vlan tu recrèves !!! Quelle poisse !
Et
non... il n'est nullement question de chance ou de malchance ici ! Tu
as bien réparé ta chambre à air qui était crevée. Seulement... tu as
laissé l'épine dans le pneu... alors...
Si comme dans la plupart des cas tu ne traites que le symptôme (la douleur ou l'inflammation très souvent) et que tu ne changes rien, que crois tu qu'il va se passer quand tu vas reprendre ?
Anecdote amusante il parait que certains définissent la folie comme "conserver le même comportement et en attendre des résultats différents"...
Voilà pourquoi connaître le problème c'est très bien, en connaître les causes c'est beaucoup mieux, et définir un plan d'action pour supprimer ou limiter ces causes c'est tout simplement le top ! Et la garantie d'une pratique plaisir et santé retrouvée !